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Portrait d'une Business Angel : Christine Gibert

Dernière mise à jour : 3 oct. 2023

Evoluant dans le monde de l’industrie de grande consommation, Christine a démarré sa carrière en sales et marketing avant de rejoindre la direction de filiales d’entreprises internationales (Wilkinson, Energizer, Sensodyne, Lorina …). Après le secteur de l’hygiène et de la beauté, elle occupe actuellement la fonction de Directrice Générale pour un fabricant de boissons.


Son expertise touche aussi bien au développement commercial et à la gestion financière qu’à l’accompagnement et la structuration des équipes. Christine a rejoint récemment Investessor pour entamer son activité de Business Angel, avec un intérêt très fort pour les projets innovants à impact sociétal et ancrés dans une approche RSE.

 
Christine Gibert - Portrait d'un Business Angel Investessor
Christine Gibert

Comment êtes-vous devenu Business Angel ?


Je connaissais l’activité de Business Angel mais n’avais pas encore franchi le cap. Dernièrement, j’ai voulu ouvrir une autre partie de ma vie professionnelle, plus axée sur l’accompagnement. Je connaissais Investessor de longue date. A l’époque j’avais assisté à une session de pitch enthousiasmée par le dynamisme de nos startups françaises, mais sans donner suite.


Aujourd’hui, j’ai plus de temps et de ressource financière à y accorder et plus d’envie aussi de m’investir auprès des entrepreneurs pour m’inscrire concrètement dans cette démarche ; je voulais rejoindre un réseau bien structuré qui permet de bénéficier de la diversité des profils de ses membres. C’est une force. Je pense que les dirigeants ont la mission d’accompagner et de soutenir l’entrepreneuriat ; or, en dehors des Business Angels, peu de structures accompagnent les entrepreneurs au démarrage.


D’un point de vue plus personnel, je veux être au contact d’entrepreneurs audacieux et innovants dans leur projet pour garder un œil agile sur notre environnement économique.


Comment décririez-vous l’activité de Business Angel ?


C’est une activité qui nécessite de la lucidité et une vision stratégique. Une très belle idée sur le papier doit quand même s’inscrire dans son temps et son écosystème. Il faut savoir évaluer les perspectives et la qualité des équipes, même si l’on ne connait pas le secteur d’activité.


En 3 mots, je dirais : lucidité, vision et bienveillance. Ces trois qualités me semblent fondamentales ; de bons choix d’investissement sont aussi garants de crédibilité pour l’association.


Comment se sont passés vos premiers mois chez Investessor ?


L’accès à l’association et l’entrée dans l’activité ont été simples et sains : l’approche des entrepreneurs est professionnelle, alliant bienveillance et expertises intéressantes. Il est facile de se connecter aux autres membres, de contribuer concrètement aux sessions de pitch. Assez rapidement, on m’a proposé de faire une co-instruction. La structure du process et le dealflow assez riche créent une dynamique agréable. J’apprécie aussi la transparence et le dialogue avec les membres de l’association.


Ma 1ère instruction m’a fait passer d’une approche théorique du Business Angel à une application pratique. Cela m’a donné l’occasion de voir comment la relation s’installe entre instructeurs et entrepreneurs ; j’ai pu échanger avec des membres Business Angels aux approches différentes de l’instruction et cela aide à trouver sa propre voie.


Comment choisissez-vous vos investissements ? Quels sont vos critères ? Avez-vous des secteurs de prédilection ?


Mes secteurs de prédilection sont naturellement ceux dans lesquels j’ai une certaine expertise mais je ne m’interdis pas d’aller vers d’autres secteurs. Je regarde surtout l’intérêt sociétal et le potentiel économique de la startup. Lors d’un pitch, je suis attentive aux critères RSE, à la gouvernance et au capital humain de la startup. Cela fait partie de mes motivations de base, à savoir accompagner des entrepreneurs qui ont une démarche à impact et s’inscrivent dans une approche économique responsable. Ces entreprises sont l’avenir selon moi.


Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait devenir Business Angel ?


Il faut de la disponibilité, en temps et en esprit. L’activité peut être prenante et en même temps le Business Angel doit pouvoir apporter le recul qu’il manque parfois aux entrepreneurs. Il faut aussi être curieux des autres, ouverts à des profils différents de son propre univers professionnel et savoir sortir des codes habituels.


Quelle(s) valeur(s) d'Investessor vous parle le mieux ?


Je suis sensible à la bienveillance et à l’honnêteté intellectuelle des Business Angels envers les entrepreneurs.


Quel(s) rendez-vous d'Investessor ne manquez-vous jamais (ou presque) ?


J’essaie d’assister le plus possible aux sessions de pitch que sont les Elevator Pitch et les Roadshow. Lors d’un pitch, l’équipe se met en scène, c’est donc intéressant à observer mais il faut le coupler avec les instructions, pour avoir l’occasion d’établir un dialogue avec les entrepreneurs. En ce sens, les réunions de closing sont également importantes car elles permettent de prendre le temps de bien comprendre la startup, de rencontrer les entrepreneurs, d’estimer leur connaissance et maîtrise du sujet, ainsi que de creuser le Business Plan.

 

Investessor vous propose une série de portraits de ses membres adhérents qui y dévoilent leurs attentes et motivations en qualité de Business Angel, mais aussi leur conception, de l'investissement dans des startups. Merci à Christine Gibert de s'être prêtée au jeu pour ce portrait d'une Business Angel Investessor.


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